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Pourquoi un corbeau ressemble-t-il à un bureau?
11 mai 2013

La Gitane

Elle danse. Sa robe légère et ses courbes tracent dans l'air un cercle envoûtant. Subtile, mystérieuse, séductrice ; la fumée de gitane : ce flux ininterrompu d'exhalaison, ce souffle noble et beau. Il y a des cigarettes qui ne s'apprivoisent pas et marqueraient presque la peau au fer rouge, de leur saveur et de leur caractère.

 

La face rugueuse, le teint blafard, Edith profite de ce que son vieux fauteuil peut encore lui servir. Du jazz ; son jazz. Une cigarette à la main, une gitane, rougeoyante à son bout et le corps blanchâtre. Un verre de vin dans l'autre, de qualité et de corps, toujours. Le corps, douloureux de rhumatismes, enveloppé dans une nuisette de coton bleue, bon marché cette fois. Les heures passent, la cendre s'accumule, la gitane s'en va virevoltant dans l'air ; Edith ferme les yeux. Un épais nuage l'enveloppe, une nuée qui la réchauffe de l'intérieur, qui comble le vide. C'est chaud, c'est bon, c'est maternel. C'est mortel.

Pressoir en marche, douloureuse sensation d'écrasement soudain : un sein oppressé par une tenaille. Diagnostic : cancer. Conséquences : sevrage, perte des cheveux. Edith rentre chez elle avec des patchs ; c'est moins glamour qu'une cigarette, évidemment. Le paquet de gitanes à la main, elle regarde la poubelle l'observer ; elle lève la tête et voit son reflet dans la vitre de la salle de bain : une vue imprenable sur le temps qui passe. Elle ferme les yeux, une main appuyée sur le lavabo, et de l'autre, tremblante, elle laisse choir le paquet bleu dans la corbeille. Une larme coule, les adieux n'ont jamais été son fort ; elle l'essuie d'un revers de main, les jérémiades ne l'ont jamais été non plus. Il est dix-huit heures, la nuit sera longue, le jour pire encore.

 

*

C'est son premier jour ici. Enchaînée par le traitement à son lit d'hôpital, Edith sait que les visites sont interdites le temps de la cure. Elle est devenue irritable, lunatique, imprévisible. La cigarette lui manque. Pas pour la nicotine ni pour le geste, mais pour un contact, une odeur, une chaleur. La cigarette insuffle au monde cette atmosphère créatrice de vie qui, une fois consumée, laisse dans l'air et sur le cendrier le souvenir ardent d'une passion du bout des lèvres. Ici tout est trop vide, trop neutre, blanc. L'absence de vie qui règne là est macabre. Elle veut sortir. Face à elle-même, sans distraction aucune, Edith se voit mourir, se sent partir. Encore deux mois et trente jours. La nuit sera longue, le jour...

Elle passe quelques cheveux dans sa main, ses beaux cheveux blancs. Le blond et les boucles ont naturellement fait place à ce tapis neige : doux... soyeux... court. Cette poignée qu'elle vient de s'arracher, sans effort, sans douleur, n'était pas la première et ne sera pas la dernière. Elle a fini par s'y habituer. Elle s'est habituée au lieu, aussi. A force de patience et d'observation, elle a appris a reconnaître chaque aspérité de chacun des quatre murs qui l'entoure. L'horizon se fait à présent plus lointain, moins réducteur en tout cas. Le seul lien avec la vie réside en cette vitre, à l'entrée de la chambre. C'est ici que passent l'eau, la nourriture, les mains. Rien n'est laissé au hasard, tout est stoppé net, bien avant la vitre, bien avant le couloir. Le moindre petit organisme, aussi microscopique soit-il, est source éventuelle d'une mort certaine. La nourriture est bouillie, l'eau infecte, les gens méconnaissables dans leur combinaison et leur masque. Le regard d'Edith fixe toujours cette masse blanche et peu fournie. L'immobilité, pendant un temps, puis d'un geste brusque et mal assuré, le bras se dresse, la main s'ouvre, et les cheveux s'éparpillent dans l'air en feu d'artifice. Elévation, stabilisation, puis amorce d'une redescente et Edith ferme les yeux. Elle revoit son appartement où elle se sentait si seule mais si tranquille. La revoilà assise dans ce fauteuil, à écouter la trompette d'un Louis lui susurrer des douceurs. A nouveau, la chaleur l'entoure : la fumée est revenue, et l'odeur si brute du tabac froid avec. Cette fumée de gitane, caractérielle, imprévisible, qui laisse comme un drap de brume sur les choses. Edith se sent bien, se sent être, et réfute l'âpreté du temps qui passe. L'évasion est de courte durée ; Edith ouvre les yeux sur le monde qui l'entoure. Quelques cheveux finissent de retomber, découpant l'espace de mouvements légers et fins. Pas de gitane à la bouche, pas de fumée, pas de chaleur. Le simple froid d'un blanc hospitalier. La larme à l'œil, et l'absence dans le creux des doigts, Edith se morfond.

Elle les voit rentrer dans sa chambre, tous les trois, l'un après l'autre : sa fille, puis son fils et sa femme. Tout cela sera très gênant à vivre : il faudra leur raconter, il faudra leur montrer de la gratitude d'être venus la chercher. Le médecin parle et explique à Edith qu'elle devra tout de même revenir faire quelques visites de contrôle. Elle, s'enferme dans un mutisme froid et austère. Les embrassades des autres sont chaleureuses, quelques larmes coulent : sincères ou non, retenues ou non, de soulagement pour tous. Ses enfants lui demandent simplement si ça va, si cela n'a pas été trop long. Son fils lui explique qu'ils ont préféré laisser les petits à garder à la maison, que l'hôpital leur aurait fait trop peur. Ils ont eu raison. Sa belle-fille monologue encore, pensant discuter. Le voyage jusqu'au petit appartement d'Edith est long, elle est confinée dans la voiture, peut être plus encore que dans sa chambre d'hôpital. Sa fille se met une cigarette à la bouche et va pour l'allumer quand elle croise le regard incandescent de sa mère. Les excuses fusent, les engueulades avec, la confusion règne. Edith ne se sent pas bien, tousse et crache ; le silence à nouveau, gêné et forcé, comme une politesse.

 

*

 

Elle ferme la porte derrière elle, il est dix-sept heures, tout le monde s'en va et peut penser à autre chose ; et c'est comme l'explosion d'un quatre-murs purgatoire pour Edith. Elle sort un vinyle de Sinatra qu'elle met sur la platine ; l'odeur du disque la plonge instantanément dans les senteurs de son passé. L'air, mélodieux, langoureux, emplit l'appartement inconsistant d'une vapeur sonore, une fine couche protectrice posée sur Edith et le monde. Elle s'assoit dans ce bon vieux fauteuil qui lui a tant manqué, et elle goûte à la saveur du son et de l'odeur mêlés. Et puis vient à ses narines comme une réminiscence olfactive, une essence embaumant tout le reste d'une nuée impétueuse. Ce reliquat si corsé mais si obstinément présent ne dévoile ses arômes qu'à cet instant de relâchement et d'abandon. Le tabac vaporeux longtemps exhalé par Edith, puis insidieusement capturé par ce monde autour d'elle, lui revient chargé des strates de son existence. Il y a un échange presque amoureux entre ces deux-là, un juste retour aux choses. Le tabac... Les recommandations du médecin ont été formelles à ce sujet : pas de cigarette, pas d'alcool, pas de nourriture grasse, pas de... En d'autres mots : être enfermée, ne rien pouvoir faire d'autre qu'inspirer et expirer, sans pouvoir sortir, se regardant mourir... Les objets tournent autour d'elle, l'étau de son appartement se ressert, la chambre d'hôpital revient lui ronger les os, lui compresser la poitrine. Edith se voit seule dans son appartement, crevant-crachant, déambulant-dormant ; mi-vivante, mi-morte.

De retour du dehors. Ce fut froid, bruyant : tout sauf exotique. Elle ferme la porte derrière elle, tenant à la main un paquet bleu, des vapeurs et une bohémienne dansant imprimées dessus. Elle tire une chaise d'autour de la table, s'y assoit, et regarde ce paquet mi-plastique, mi-carton. Cela fait plusieurs semaines qu'Edith erre dans son appartement. De temps en temps les gens passent, la questionnent, l'embrassent, s'en retournent à leurs soucis. Rien n'est plus comme avant, rien n'a plus d'importance. Elle a retrouvé le goût effectif des choses, elle a perdu la passion de la vie. Entre avoir la sensation réelle d'une vie pleinement vécue et la sensation réelle d'une tomate dans la bouche, Edith se sent lésée sur la marchandise. Elle s'est levée ce matin-là, avec une impression de mort, coincée quelque part entre la gorge, le palais, et la langue ; cela lui a fait peur, elle a eu besoin de sécurité. Elle est descendue au tabac se chercher un paquet de gitanes sans filtre ; la voilà maintenant devant un choix qui n'en est plus un : se sentir être ou se sentir ne pas être. Elle déchire le plastique, ouvre le paquet, se met une cigarette à la bouche et... La simple texture du papier sur les lèvres, légèrement humecté, prend Edith par surprise. Elle sourit, la clope au bec, cherchant d'une main le briquet et de l'autre captant la douceur de ce moment, les doigts rigides ouverts sur tout un monde de fumée et de souvenirs en liesse. Le pouce enclenche le mécanisme, la flamme s'ouvre d'un jet, et le brasier du bout des lèvres s'illumine, en même temps qu'Edith prend la première bouffée de souffle chaud en pleins poumons.

Du bruit, si peu. Un mince fond sonore, agréable à l'oreille, fait d'un peu de naïveté et d'amusement. Aux pieds d'Edith, son petit-fils et sa petite-fille jouent, se chamaillent un peu, toujours calmement. C'est comme s'ils savaient comment être chez leur grand-mère, comme s'ils l'avaient cernée, depuis toujours. Edith est dite « froide », « revêche », « acariâtre ». Mais ces deux petits semblent être les seuls à percevoir cet autre enfant, comme eux, caché derrière une vieille dame aigrie. Un enfant seul, mis de côté depuis bien trop longtemps pour refaire surface. Edith les regarde s'inventer un monde d'un pied de table et d'une boîte de Smarties. Les autres adultes discutent entre eux de choses qui ne l'intéressent pas ; elle sait très bien qu'ils ne sont là que par soucis de la convenance. Elle préfère mettre de la distance pour ne plus être rongée par la mort, par l'amour, par les hommes. Il fut un temps où, elle aussi, n'était guidée que par la candeur. Il fut un temps où Edith souriait. Loin des préoccupations de ce monde, ces deux petits amours sont l'unique promesse d'un lendemain meilleur.

Elle se remet un vinyle, se rassoit dans son fauteuil. Ses articulations lui font mal, elle peine à respirer ; les gestes sont lents et méthodiques. Le silence, pesant, l'asphyxie un peu plus chaque jour. Edith s'allume une cigarette qui ne la détend pas comme d'habitude. Tout en fumant, elle parcourt son appartement : du salon à la cuisine puis, à nouveau, au salon, pour finalement s'allonger sur son lit, dans la douleur et les grognements. Mais cette position ne lui convient pas, et la musique s'échappant du salon, un peu lointaine, la rappelle. Alors elle retourne à sa place initiale, ferme les yeux, tire sur sa gitane, et laisse les notes d'une musique raffinée lui parcourir les membres et le corps. Un monde, incroyable, s'ouvre à elle. Un monde fait de fêtes, d'amis et de chansons. Edith, au milieu d'une masse compacte, danse fiévreusement au rythme d'un be-bop électrisant, les jambes arquées et le buste voûté. Une cigarette à la bouche, elle enflamme cette vie qui lui appartient. Edith n'est pas d'une beauté extravagante. Pourtant, c'est bien elle que l'on regarde ; parce qu'elle a vingt ans, et parce qu'elle dégage une sorte de charme mystique, une chaleur diffuse à la fois douce et brûlante. Attirer pour mieux consumer. Elle attrape un homme par le col et le ramène à elle par la force, le regard intense et profond ; et dans un mouvement du corps ses vêtements tournent sur eux-mêmes, dansent dans les airs au son de la musique et viennent se rabattre sur le jeune homme, transi d'effroi et de fascination. Les lèvres se touchent, les corps se serrent... Edith se réveille brûlée par le foyer qui lui mange les doigts, le diamant de la platine arrivé au centre du vinyle. Le sursaut lui a déclenché une douleur soudaine et agressive, comme une décharge. Elle peine à respirer, son regard se trouble. Elle met la main sur son paquet bleu. La chute, les doigts qui s'accrochent fébrilement à son univers et au dessus de table. Les objets volent dans la pièce, propulsés par la force dernière d'une vieille dame dont, à présent, les yeux se révulsent et le corps gît inerte sur le sol.

 

*

 

Edith sort du coma. Les articulations noueuses et les membres engourdis, elle appréhende cette atmosphère nouvelle, aux senteurs aseptisées et aux couleurs unies. Elle devine rapidement : l'hôpital brille par sa banalité pour qui y a vécu. De fait, une infirmière entre et, constatant le retour de la vieille dame, appelle le médecin de garde, procède à quelques examens. Pendant qu'elle vérifie son rythme cardiaque d'une main à la fois douce et froide, Edith lui demande la date du jour. Le 24 décembre 1999. Personne n'est là, personne ne viendra ; c'est la première fois de sa vie qu'elle fête Noël seule. Edith pleure ; l'infirmière prend sa main dans la sienne, mains d'une douceur peu commune. Mains froides.

Ils sont là, dans le couloir ; ils parlent. Le médecin leur explique ce qu'il annoncera à Edith d'ici cinq minutes, avec un peu plus de forme et de ménagement. Lorsqu'ils entrent, Edith est avachie sur son oreiller. Elle les regarde la scruter, un par un, et force le sourire. Certains ont encore les yeux rouges, d'autres pleurent, sans retenue ; ceux qui ne se laissent pas aller oscillent entre la fermeté d'un corps sous tension et la barrière émotionnelle de circonstance. Après quelques embrassades, le médecin, resté grave, s'approche et chacun d'eux s'écarte pour laisser Edith face à son devenir. Avec les formes et le ménagement, Edith apprend que son cancer s'est métastasé et a atteint les poumons. Il lui reste peu de temps. Tout sera mis en place pour que cela soit le moins désagréable possible. Le médecin demande s'il y a des questions ; pas de réponses, il s'en va. Toutes et tous entourent Edith de leurs bras et de leurs larmes ; un cercle oppressant qu'elle voudrait pouvoir dissoudre vite. Certains en profitent pour déverser leurs troubles sur elle, sur son épaule. Et la voici réceptacle, elle qui n'a eu de cesse que de repousser l'intolérable pathétisme qu'engendraient ce genre de scènes. Rien de plus pitoyable que la petite tristesse, la tristesse de ceux qui n'ont pas l'envergure ni les épaules pour une véritable tragédie. Rien de plus vomitif que la souffrance grandiloquente feinte et grossièrement dépeinte sur des visages trop tirés et trop amers pour être vrais. Edith endure, supporte, encaisse ; elle sait que bientôt elle sera seule, et elle sait que cela lui pèsera. De fait chacun s'en retourne à ses préparatifs. Il est seize heure trente, ils sont tout de même restés deux heures. Edith ne peut pas leur en vouloir ; elle leur en veut pourtant.

Elle entend le décompte annuel, puis les cris et les rires s'engouffrant dans le couloir depuis la salle de garde jusque dans sa chambre. On est passé la voir deux ou trois fois ces derniers jours, mais chacun a vite été débordé par les choses à faire : un millénaire se fête comme il se doit ! L'état d'Edith s'est stabilisé : ses constantes sont bonnes, le traitement semble l'apaiser. Et puis elle dort presque tout le jour. La nuit... elle patiente. L'infirmière en chef est venue lui apporter du Champagne dans une coupe en plastique. Parce qu'après tout, Edith va mourir. Ce qu'elle aurait aimé, ç'aurait été... Enfin, peu lui importe maintenant. Edith se contente de son fond de champagne qu'elle savoure comme un grand Bordeaux, et s'endort le corps lourd et les idées maquillées de rêve.

C'est l'effroyable bruit de sa gorge se refermant qui a sorti Edith de son sommeil. Elle a eu peur les quelques secondes que cela avait duré et peut enfin reprendre son souffle, la main, fébrile, déjà en prise avec l'alarme. L'infirmière, après vérification, se veut rassurante et Edith s'en retourne avec lenteur à sa tranquille monotonie. Mais après quelques instants, une impression de déjà-vu la submerge : ses articulations sont douloureuses, sa poitrine semble se refermer et la comprime. Edith se sent de moins en moins bien, mais elle vient à peine d'appeler l'infirmière de garde qui a beaucoup de travail. Pour se détendre, elle renoue avec quelques très bons souvenirs : sa jeunesse, comme un bloc uniforme et compact ; puis la naissance de sa fille, celle de son fils ; puis sa vie de famille unie et aimante. Le temps aura tâché d'avoir à l'usure l'espoir de retrouver ce bonheur. Au fond tout est allé atrocement vite, elle s'en rend bien compte. Elle revoit le visage de ses petits-enfants entourés d'un brouillard épais et sombre qui finit par les effacer totalement. Edith hurle à en perdre haleine, court, saute, étend les bras vers ce monde nouveau qu'elle aurait pu connaître si sa vie, non : si elle-même avait été autre, si son souffle avait tenu bon. Les notes lointaines d'une trompette rutilante viennent lui emplir les oreilles, lui bourrer le crâne d'idées noires. Edith a le cafard au fin fond d'un monde absent, et froid. Et alors que son corps se tord de convulsions douloureuses sur un lit d'hôpital, dans la solitude d'une chambre sans cri, Edith se laisse tendrement porter au giron d'une chaleur foisonnante et diffuse.

L'infirmière entre dans la chambre et voit ce corps s'arquer une dernière fois avant de se vider entièrement du peu de vie qui lui reste. Tout se fut en un souffle, majestueux et beau. Un ultime souffle de vie que la jeune femme observe s'élever dans l'air, dansant et frappant du pied telle une gitane.

 

*

 

Assis sur un siège de bureau aux côtés d'une vieille bibliothèque, un jeune homme pleure dans la solitude d'une grande maison. C'est la première fois qu'il pleure depuis les futilités de son enfance. La bibliothèque et les livres qu'elle contient sentent la nicotine, la playlist aléatoire de l'ordinateur vient de lancer What a wonderful world, et les larmes coulent. Nous sommes dix ans après, les larmes coulent, le jeune homme est seul face à la prise de conscience : grand-mère est morte, et elle me manque. Dix ans après, un jeune homme prend une bouffée de souffle ardent en plein visage, le premier souffle de vie de la décennie.

 

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Commentaires
M
Je précise pour cet article que les mots en gras ne sont pas de mon fait. J'ai publié l'article et m suis retrouvé avec des mots en gras et d'autres non... Bizarre...
C
Bravo au chéri de p'tite Xéna...belle écriture pour cette nouvelle extrêmement poignante, on souffre avec Edith, c'est tellement réaliste...elle nous emporte avec elle dans sa descente, on en sort tout retourné et c'est ça la magie des mots...<br /> <br /> Corinne
S
beaucoup d'émotions !! le passé qui sort soudain de sa boite !!<br /> <br /> fichue gitane !!<br /> <br /> extrêmement fière de te lire !
Pourquoi un corbeau ressemble-t-il à un bureau?
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